Après plusieurs jours de confusion liés à des bugs informatiques, la période de saisie des heures « Droits individuels à la formation » vers le Compte personnel de formation est désormais terminée. L’UNSA attend maintenant du ministère du Travail les statistiques définitives du nombre réel d’actifs ayant pu transférer leurs droits.
Depuis l’origine, et même si un délai supplémentaire avait été fixé au 30 juin à cause de la crise sanitaire, cette opération DIF/CPF a pâtit de l’absence d’une campagne de communication d’envergure. Par ailleurs, la Caisse des dépôts et consignations, gestionnaire de ce site prévient que le traitement du transfert pourrait prendre plusieurs jours.
L’UNSA s’était inquiétée des difficultés rencontrées pour effectuer le transfert, pénalisant ainsi des milliers de personnes. Les actifs, notamment les plus fragiles, ont été livrés à eux-mêmes et de nombreux salariés ont souvent rencontré des difficultés, notamment pour récupérer les justificatifs leur permettant de faire valoir leurs droits.
Consciente du « parcours du combattant » que représentait cette opération, l’UNSA a dès le mois d’avril dernier publié une fiche pratique permettant d’accompagner les actifs dans leur démarche.
Il faut maintenant obtenir rapidement un bilan final de cette opération. En effet, dans un contexte où le développement des compétences et la formation tout au long de la vie sont indispensables, l’UNSA ne peut admettre que des millions de salariés perdent une partie de leurs droits à la formation