Aujourd’hui, plus de 38 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde. Les personnes concernées par le VIH et les hépatites, qu’elles soient porteuses de virus ou vulnérables au risque d’infection, sont encore bien trop souvent victimes d’inégalités ou de discriminations au travail. C’est le cas par exemple, dans l’accès à certains métiers (policier, pompier, gendarme, militaire). Par ailleurs, malgré la démocratisation du traitement contre le VIH au cours des dernières années, 15 millions de personnes séropositives n’ont pas accès à la thérapie antirétrovirale et leur système immunitaire peut être affaibli. L’UNSA soutient les recommandations de l’ONUSIDA qui, dans le cadre des Objectifs de développement durable mène une action à l’échelle mondiale pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 :
- Les personnes vivant avec le VIH et exposées à un risque d’infection doivent continuer à avoir accès aux services liés au VIH : préservatifs, traitement de substitution aux opiacés, aiguilles et seringues stériles, réduction des risques, prophylaxie pré-exposition, dépistage du VIH, etc.
- La mise en place de la délivrance d’ordonnances pour trois mois ou plus du traitement du VIH afin d’éviter que des personnes épuisent leur stock de médicaments, mais aussi en vue de réduire les besoins de recourir au système de santé.
- L’accès aux services liés à la COVID-19 pour les personnes vulnérables en instaurant une stratégie s’adressant spécifiquement aux populations les plus oubliées et visant à supprimer les barrières financières.