Lundi 14 février à l'appel d'une intersyndicale de l'UFAP UNSA Justice et de la CGT, les personnels de la prison de Perpignan ont bloqué l'entrée de l'établissement à la prise de service du matin et de l'après-midi. Cette mobilisation a pour cause un projet de fusion des grades du corps d'encadrement et d'application.
Pour l'UFAP UNSA et son représentant Pierre Grousset (secrétaire local UFAP UNSA Justice et co-secrétaire régional UNSA Occitanie) ce projet de fusion se fait au rabais et de manière précipité. Sur le plan nationale, les syndicats ont été reçus par le garde des sceaux afin de discuter de points précis, comme celui d'un déroulé de carrière en 19 ans et d'un indice sommital supérieur, ils demandent aujourd'hui l'ouverture de vraies négociations.
Sur le plan local, les sujets de mécontentements ne manquent pas. L'UFAP UNSA Justice demande à dialoguer avec la direction sur la surpopulation de la maison d'arrêt et le manque d'effectif pour encadrer les détenus.