Les salarié·es du groupe mutualiste étaient invité·es à deux heures de débrayage ce 27 septembre au nom de l'intersyndicale, pour appeler à une augmentation générale des salaires dans un contexte d’inflation galopante. Une demande qui sera en première ligne des prochaines négociations salariales entre la direction et les organisations syndicales.
Cette journée de contestation au sein des caisses régionales Groupama a eu pour but de mettre en avant le contexte social difficile et la nécessité de maintenir le pouvoir des salarié·es. Les salarié·es invoquent le fait que les hausses collectives sont pour le moment inexistantes.
Cette demande de revalorisation collective des salaires était le principal mot d’ordre des différents mouvements de débrayage de deux heures (de 9h30 à 11h30) survenus le 27 septembre dans toute la France au nom de l’intersyndicale Groupama récemment créée – qui regroupe la CFDT (majoritaire), la CFE-CGC Sneema, la CFTC, la CGT, FO et l'Unsa.
Cette matinée de grève s’inscrit aussi dans un contexte de prochaine ouverture des négociations annuelles obligatoires (NAO), le 18 octobre prochain. La direction a précisé que le principe d’une augmentation collective était d’ores et déjà acté, ce qui serait donc une première depuis dix ans.